A1 Refereed original research article in a scientific journal
African Women ‘Becoming White’ – Performative Whiteness in the Context of West African Literature
Subtitle: Performative Whiteness in the Context of West African Literature
Authors: Kaiju Harinen
Publisher: HeLix
Publication year: 2013
Journal: HeLix
Number in series: 6
Issue: 6
First page : 57
Last page: 68
Number of pages: 12
ISSN: 2191-642X
eISSN: 2191-642X
Web address : http://dx.doi.org/10.11588/helix.2013.0.12166(external)
Abstract
Le présent article s’appuie sur le concept d'intersectionnalité et sur les études critiques de la blancheur/blanchitude (Critical Whiteness Studies). Ces approches théoriques, nées dans le contexte féministe « africain-américain » (intersectionnalité) et des études postcoloniales (Whiteness Studies) à la fin des années 1980, sont adaptées au contexte de la littérature dite « francophone ». L’article se concentre, dans un premier temps, sur l’écriture semi-autobiographique de Calixthe Beyala et de Ken Bugul, à la lumière de ces approches novatrices qui rejoignent également en grande partie les positions des études postcoloniales matérialistes (Graham Huggan, Sarah Brouillette). Dans un deuxième temps, l’article cherche à répondre à la question suivante : jusqu’à quel point l’écriture de Beyala et de Bugul est-elle finalement subversive dans sa tentative de remettre en cause les constructions normatives et stéréotypiques sur la blancheur et, également, sur la noirceur.
Le présent article s’appuie sur le concept d'intersectionnalité et sur les études critiques de la blancheur/blanchitude (Critical Whiteness Studies). Ces approches théoriques, nées dans le contexte féministe « africain-américain » (intersectionnalité) et des études postcoloniales (Whiteness Studies) à la fin des années 1980, sont adaptées au contexte de la littérature dite « francophone ». L’article se concentre, dans un premier temps, sur l’écriture semi-autobiographique de Calixthe Beyala et de Ken Bugul, à la lumière de ces approches novatrices qui rejoignent également en grande partie les positions des études postcoloniales matérialistes (Graham Huggan, Sarah Brouillette). Dans un deuxième temps, l’article cherche à répondre à la question suivante : jusqu’à quel point l’écriture de Beyala et de Bugul est-elle finalement subversive dans sa tentative de remettre en cause les constructions normatives et stéréotypiques sur la blancheur et, également, sur la noirceur.